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Dialogue citoyen

Actions radicales : la politique autrement ?

Publié le | Mis à jour le

Place publique se penche le 16 mai prochain avec vous sur les actions radicales mises en œuvre par certains mouvements militants : assiste-t-on à une résurgence de ces mode d’action ? Pour quelle efficacité ?

Blocage d’institutions, sabotage de chantiers, occupation de sites comme à Sciences Po Paris et dans des universités américaines pour dénoncer la situation à Gaza, organisation d’une zone à défendre contre l’autoroute A69 qui doit relier Toulouse à Castres , à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres contre les méga-bassines, jets de soupe sur des toiles de maîtres ou de peinture contre des institutions, etc. : les modes d’action radicaux se multiplient pour dénoncer l’inaction de l’État face à la crise climatique, les ravages de l’exploitation des matières premières ou encore les grands projets jugés inutiles.

Un phénomène historique

L’histoire du 20e siècle témoigne des luttes d’hommes et de femmes qui ont agi avec radicalité : Gandhi en 1930 lors de la marche du sel, Martin Luther avec le boycott des bus de Montgomery en 1955-1956, les suffragettes qui s’enchaînèrent aux grilles du Parlement anglais autour des années 1900… Les modes actions d’aujourd’hui s’inspirent-ils de ceux qui les ont précédés ? Comment se construit un discours radical et comment débouche-t-il sur des actions ?

Pourquoi des actions radicales ?

Notre système représentatif a pour vocation de construire le cadre légal de notre réglementation. Or celui-ci semble ne pas correspondre aux attentes d’une partie de la population. Pourquoi des citoyennes et citoyens choisissent-ils d’enfreindre les lois de la République ? Ces actions radicales sont-elles le signe de l’épuisement des corps intermédiaires ? La radicalité permet-elle de gagner des luttes ? Est-ce la même chose que la désobéissance civile ?

Pour en débattre, Place publique invite :

  • Sylvie Ollitrault, politiste, directrice de recherches au CNRS et à l’EHESP.
  • Kévin Jean est épidémiologiste et enseignant-chercheur à l’École Normale Supérieure de Paris, membre du conseil d’administration de l’association Sciences citoyennes qui milite pour la démocratisation de la science, et également membre des collectifs Labos 1point5 et de Scientifiques en rébellion.
  • Lucien Thabourey, doctorant à Sciences Politiques Paris.

Ce débat Place publique se déroulera à la Maison des Arts de 20 h à 22h et sera diffusé en direct sur la chaîne YouTube et la page Facebook de la Ville de Saint-Herblain. Entrée libre et gratuite.