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Culture

Hyper weekend festival : le groupe Simone d’Opale sur scène

Publié le | Mis à jour le

Trois groupes des studios herblinois Terminus 3, dispositif d’accompagnement des musiques actuelles, participent à l’Hyper weekend festival du 20 au 22 janvier.

 

Du 20 au 22 janvier, plus de 50 groupes venus de toute la France participent à la deuxième édition de l’Hyper weekend festival à Paris organisé par Radio France. Parmi eux, nous avons repéré Coline Rio, Zaho de Sagazan et Simone d’Opale tous accompagnés par la Ville dans le cadre de Terminus 3, dispositif d’appui aux groupes émergents de musiques actuelles. Nous avons rencontré la musicienne-chanteuse Manon Claude, du groupe Simone d’Opale.

Pouvez-vous nous présenter votre groupe ?

Simone d’Opale est un groupe de musique pop-poétique né pendant le confinement de 2020 autour de textes imaginaires, métaphoriques en langue française. Nous sommes six dans le groupe : 4 musiciens, un sonorisateur et une personne aux lumières qui tous ont tourné dans d’autres groupes. Généralement, je réalise une première maquette avec des textes et des débuts des morceaux qui est ensuite retravaillée par Pierre Cheguillaume, du groupe INÜIT, puis par Paul Dechaume, musicien-arrangeur.

 

Quels sont les thèmes de chansons ?

C’est une vision personnelle autour des thèmes de l’amour, des rapports de force, une vision très personnelle de ce que j’observe. Par exemple, nous sortons un clip La montagne qui parle du cataclysme, du monde qui s’effondre sous l’angle du déni. Ce n’est jamais dit de façon frontale mais ça parle de la fin du monde évoquée d’une manière imaginaire.

Comment avez-vous été sélectionnés pour l’Hyper week-end festival ?

C’est l’équipe de Didier Varrod, directeur musical des antennes de Radio France qui parcourt la France pour repérer les groupes émergents. L’une de ses collaboratrices, Marjorie Rousteau, a repéré notre premier EP « Ile Nénuphar » sorti en mai 2022 et nous a contactés.

Pourquoi est-ce un rendez-vous important pour vous et votre groupe ?

Pour nous, c’est très enthousiasmant car cela nous donne des opportunités de travail, comme ici avec la résidence à la Maison des Arts. C’est aussi la possibilité de rencontrer des professionnels, des tourneurs notamment. C’est une reconnaissance du monde professionnel à l’échelle nationale ce qui est très encourageant. Ce qui est agréable, c’est que nous n’avons pas dû candidater pour participer, nous sommes programmés. Il n’y a aucun autre objectif que de jouer sur scène et de rencontrer un public, c’est l’essence même du métier de musicien.

Comment avez-vous connu le dispositif d’accompagnement Terminus 3 et en quoi vous est-il utile ?

Nous connaissions la réputation de Terminus 3 d’être un endroit chouette pour développer les projets musicaux et nous sommes très amis avec Pierre Cheguillaume d’Inüit, groupe résident à Terminus 3. On s’est dit que c’était une bonne idée de postuler. Pour nous, c’est une opportunité de pouvoir répéter, de s’inscrire dans un collectif, de se sentir soutenus par la Ville qui nous accordés une subvention. On a pu trouver un lieu de résidence, autant d’opportunités très facilitatrices.