Du 8 au 11 juin, rendez-vous aux Beaux Jours
Avec quelques jours d’avance, Saint-Herblain inaugure la période estivale avec la 2e édition du festival cirque et musique Les Beaux Jours. Un événement artistique familial et convivial, accessible et populaire, dans l’écrin du parc de la Bégraisière.
Des envolées circassiennes, des riffs acrobatiques, des danses endiablées et des expériences scéniques inédites : 16 propositions artistiques se partageront l’affiche du festival des Beaux Jours. De la musique, du cirque et des projets qui mêlent les disciplines à déguster en famille ou entre amis du 8 au 11 juin
La musique et le cirque sont deux disciplines qui dialoguent bien ensemble, bien ancrées dans la mémoire collective et l’inconscient populaire. La musique pour son aspect festif et mobilisateur et le cirque pour son aspect familial, pour les prouesses. C’est le combo gagnant de Saint-Herblain.
Deux chapiteaux accueilleront, au tarif unique de 5 €, sur réservation, « Mater », un hommage aux mères et aux femmes guerrières par la Cie Avis de Tempête, et « Foutoir Céleste » où le Cirque Exalté nous transportera dans le feu de joie de la naissance du dieu Coyote. Pour lever les freins financiers et socio-culturels à l’accès à la culture, les dispositifs Happy culture (places à un euro) et Happy ticket (places solidaires financées par les dons des spectateurs) sont disponibles sur ces spectacles.
Vous pourrez assister, à l’ensemble des autres spectacles en accès libre et gratuit dans les espaces extérieurs du parc. Aperçu de cette programmation éclectique : le voyage musical au Caucase au son du violon de Rédèr Nouhaj, l’expérience de cirque à voir et à danser de la Cie Le Doux Supplice où un clown-DJ, 6 acrobates et 2 danseurs invitent peu à peu le public sur scène, la tentative de livraison d’un colis par Starsky, le clown acrobate de Cie La Dépliante, l’énergie universelle de De Kift, la fanfare familiale multigénérationnelle qui oscille entre punk, rock, pop et folk… Sur les 27 de prévues, 17 représentations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et 4 spectacles sont naturellement accessibles aux personnes sourdes et malentendantes. Ainsi, comme sur l’ensemble de sa saison culturelle, le théâtre ONYX s’est engagé sur les Beaux Jours dans une démarche d’accessibilité.
La restauration sera assurée par les associations herblinoises, qui s’engagent au côté du théâtre ONYX dans la démarche éco-évènement du festival (lire ci-dessous « Un festival écoresponsable ») et proposeront toutes aux festivaliers au moins un plat végétarien et/ou bas carbone. 25 associations humanitaires, ludique, sportives, culturelles et de bien-être seront présentes avec des animations et initiations pour vous faire découvrir leurs projets, leurs activités, leur sensibilités.
C’est un projet qui va chercher ce qu’il y a de plus sensible en nous : le chant. « Ce peut être celui de notre enfance, celui que nous chantait nos parents ou grands-parents pour nous endormir, le chant qui nous a aidé dans les moments importants de notre vie, dans les peines comme dans nos joies fulgurantes… » Cette « cartographie » du chant est développée à Bellevue depuis deux ans et demi par deux artistes de la Fausse compagnie, Carine Henry et Sébastien Chevillard. En résidence jusqu’en 2024, les « collecteurs sonores » y mènent un singulier projet de spectacle vivant : la sonothèque nomade. « L’idée du projet, c’est de recueillir des chants d’où qu’ils viennent, explique Carine. Il y a une dimension encyclopédique évidemment mais on souhaite aussi, avec cette sonothèque, donner la parole aux gens du quartier, qui sont souvent éloignés des équipements culturels. » Une collecte qui parfois prend du temps, celui de la confiance. « On croise les gens parfois plusieurs fois, avant qu’ils acceptent de se laisser aller, confie Sébastien. Ce n’est pas anodin de se laisser aller à chanter ».
Lors des Beaux Jours, la compagnie proposera une grande « Sthronofête ». Soit un temps festif mêlant restitution du travail de la sonothèque et concerts impromptus d’instruments « Stroh ». Car le projet de la Sonothèque est intiment liée à l’esthétique de l’instrumentarium Stroh, du nom de Johannes Stroh. Cet ingénieur autrichien du début du XXe siècle est l’inventeur du violon à pavillon et d’autres instruments à cordes mécaniquement amplifiés, grâce à la technique des phonographes (un pavillon sert à amplifier le son). « Un concert d’instruments Stroh, il ne faut pas le manquer », relève Sébastien. Pour assister à ce temps fort, rendez-vous le dimanche 11 juin, entre 14h et 19h. « Et pour celles et ceux qui souhaitent déambuler avec nous jusqu’à la Bégraisière, nous donnons rendez-vous à la plaine de jeux de la Rabotière, à partir de midi ! »
33 engagements
Randonnée responsable vers le Sillon, bannissement des bouteilles en plastique sur le site du festival – des points d’eau permettront de remplir les gourdes du public, des artistes et des équipes techniques –, installation d’appuis vélos supplémentaires, point tri et compostage des déchets, ambassadeurs zéro-déchets… : en matière d’environnement, le festival agit sur tous les tableaux. Ces 33 engagements au total, matérialisés par la signature d’une charte auprès du réseau Eco-événement se déclinent en une multitude d’actions concrètes. Le festival ambitionne ainsi d’obtenir le premier niveau du label « Événement éco-engagé ». Une distinction déjà décrochée par les récentes Olympiades des Villes jumelles organisées par le carré international et la Ville de Saint-Herblain en avril 2023.
Cette année on va plus loin en participant au défi éco-événement, accompagnés par Nantes Métropole et l’association Les connexions et en entrant dans une démarche de labellisation auprès du réseau éco-évènement REEVE. On additionne les petites et grandes actions pour avoir un impact.
Programme bas-carbone
La programmation est pensée dès l’origine pour limiter l’impact carbone des déplacements des artistes. Comment ? En programmant des artistes locaux (Cie Les Exaltés, Cie La volte, Cie La Dépliante, Cie Hydragon), des spectacles qui sont en tournée dans l’ouest de la France ou encore qui ne nécessitent pas de nombreux décors. Des engagements sont pris pour limiter l’impact sur le site de la Bégraisière : surface plus resserrée du festival, installation de bacs de récupération des eaux usées, aucun aménagement en dur, ramassage des déchets résiduels à la fin du weekend…
Nous avons mené un travail avec le service des espaces verts. Au parc de la Bégraisière, nous sommes dans un écrin de nature avec des arbres remarquables. Nous avons eu ce questionnement : comment on peut habiter le parc sans l’abîmer ? Il y a donc tout un aspect lié au respect et à la responsabilité de l’implantation des structures et du projet artistique et culturel
Focus sur l’alimentation
Côté alimentation, un travail en engagé avec les associations pour proposer des repas bas-carbone et/ou végétariens et pour réfléchir à la redistribution ou le don des aliments non-consommés. Le théâtre ONYX va même plus loin pour les repas fournis aux artistes et équipes d’accueil (plus de 150 personnes sur l’ensemble du festival) avec le choix d’un traiteur, M-Kitchen, qui propose des plats 100% végétarien, de saison et en circuits-courts.
Festival en mouvement
Les Beaux Jours s’engage pour trois ans dans la démarche Festivals en mouvement, qui fédère une cinquantaine de festivals en France autour de la question des mobilités durables. Objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport dans les festivals, où 80 % de l’impact carbone réside dans les déplacements des publics et des équipes.
Covoiturage, stationnements vélo, transports en commun : anticiper ses transports
Pour le théâtre l’objectif est de permettre au public de privilégier les modes de déplacements moins polluants que la voiture individuelle. ONYX a d’ores et déjà mis en ligne un outil pour trouver votre covoiturage simplement, sans création de compte, sans inscription. Rendez-vous dans la section Informations pratiques des pages consacrées au festival. Côté vélo, des appuis-vélos supplémentaires seront mis à disposition le temps du festival. Le site de la Bégraisière dispose par ailleurs d’une station de gonflage. Une cartographie dynamique en ligne sur le site d’ONYX est également prévue pour repérer les pistes cyclables qui mènent au parc et les zones de stationnement vélos. Les itinéraires en transports en commun y seront également indiqués en lien avec le site de la TAN.
Festival des Beaux jours, du 8 au 11 juin, au parc de la Bégraisière, rue Rabelais.
Tarifs
Spectacles de plein air (sans réservation) gratuits.
Spectacles sous chapiteaux (jauge limitée, réservation conseillée) : 5€.
Accès
Parking à vélo et station de gonflage sur le site.
Transports en commun : Bus ligne 59 et C6 – Arrêt Hermeland. Gratuit le weekend.
Programme complet et billetterie sur theatreonyx.fr
