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Tranquillité publique, sécurité

3 rues scolaires à l’essai

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La Ville expérimente le dispositif des rues scolaires dans 3 groupes scolaires. Explications.

Ce mardi matin, 2 barrières ont été installées des deux côtés de l’avenue Beauregard par des agents de l’école. Deux policiers municipaux se tiennent à leurs côtés. Les enfants arrivent par petits groupes entourés de leurs parents. Interrogés, plusieurs d’entre eux partagent leur ressenti : “ Je vais pouvoir laisser ma grande fille en classe de CM2 aller toute seule à l’école ”, confie une maman. Un papa trouve aussi que cette démarche “ va dans le bon sens pour changer nos habitudes de déplacements ”. D’autres sont plus réservés et trouvent que “ c’est compliqué pour les parents qui habitent loin car cela demande plus de temps pour trouver où stationner. ”

Une demande souhaitée par les conseils d’école

L’objectif des rues scolaires est d’éloigner les véhicules pour sécuriser les abords de l’école et inciter les usagers et les personnels à opter pour des mobilités douces. La Ville a choisi d’expérimenter ce dispositif après avoir relevé un faisceau convergent de problématiques : dangerosité, accidentologie, encombrement des rues autour des écoles. De leurs côtés, les conseils d’école de Beauregard et de Condorcet ont proposé la mise en œuvre de cette idée. À Stéphane-Hessel, la proposition est venue de Jocelyn Gendek, adjoint à la tranquillité publique et à la prévention des risques.

La Ville s’attache à expliquer l’intérêt du dispositif dont l’objectif est de changer les habitudes de déplacements particulièrement pour les personnes qui habitent en proximité.

Pablo Herremans - Directeur adjoint de l’éducation

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communes de la métropole nantaise mettent en oeuvre le dispositif des rues scolaires.

Copiloté par les directions de l’éducation, de la citoyenneté et usagers et le pôle Loire-Chézine, ce projet a été accompagné par le service mobilités actives de Nantes Métropole, spécialiste de ces questions. S’inspirant des rues scolaires de certaines villes belges, de Londres, de Paris et de Lyon, le service métropolitain a vérifié la faisabilité du dispositif à l’échelle de ces 3 groupes scolaires. Des mesures de trafic et une évaluation des reports de stationnement et du trafic ont été réalisées. Dans le même temps, la direction de l’éducation s’est penchée sur le personnel à mobiliser pour mener à bien cette expérimentation. À Beauregard, 2 agents d’entretien de l’école ont été missionnés pour actionner la barrière. À Stéphane-Hessel et à Condorcet, il faudra que les parents s’organisent pour assurer la pérennité du dispositif une fois l’expérimentation terminée. Sur les 3 écoles, la police municipale est systématiquement présente pour veiller au bon déroulement du dispositif.

Calendrier de l’expérimentation

Depuis le 12 mai, l’expérimentation est menée devant le groupe scolaire Beauregard. Elle a débuté lundi 26 mai à Condorcet et le 10 juin, elle le sera à Stéphane-Hessel. Une enquête est menée sur “Je participe à Saint-Herblain” auprès des parents et des agents. Un bilan de l’expérimentation sera effectué le 30 juin prochain auprès des enfants, des parents, des riverains et de la communauté éducative.