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Petite enfance, enfance et jeunesse - Sport

Olympiades des villes jumelles : « On a hâte »

Publié le | Mis à jour le

Deux jeunes Herblinois qui participeront aux futures Olympiades des Villes jumelles ont répondu à nos questions sur leurs attentes et état d’esprit, à un peu plus d’un mois de cet évènement majeur. Une façon d’encourager d’autres adolescents et adolescentes herblinois de participer à l’aventure.

Ce sont trois jours hors-du-commun que s’apprêtent à vivre, à Saint-Herblain, plusieurs centaines de jeunes venus des quatre coins du monde. Les Olympiades des villes jumelles rassembleront, du 7 au 9 avril, des adolescents et adolescentes de Saint-Herblain et des communes jumelées. Au programme : des épreuves sportives mais aussi des temps festifs et d’échanges culturels. Hébergés au lycée Jules-Rieffel, les jeunes seront pris en charge par les équipes sport et jeunesse de la Ville.  

Hormis Saint-Herblain, ces trois jours rassembleront donc des jeunes venus de :

  • Kazanlak (Bulgarie) ;
  • Sankt Ingberg (Allemagne) ;
  • Cleja (Roumanie) ;
  • Bethleem (Palestine) ;
  • N’Diaganiao (Sénégal)
  • Viladecans (Espagne) ;
  • Waterford (Irlande). 

Les inscriptions possibles jusqu'au 17 mars !

Pour participer aux Olympiades, la Ville recherche toujours, jusqu’au 17 mars inclus, de jeunes Herblinois et Herblinoises âgés de 13 à 15 ans pour se joindre aux quelques 260 jeunes qui participeront à cette aventure singulière. Ces trois jours sont entièrement gratuits, les repas et les déplacements étant pris en charge par la Ville.

Pour candidater, appelez le 02 28 25 22 51 ou écrivez un mail à : olympiades@saint-herblain.fr

3 questions à Madaleine Tibulle et Henoc Massamba, 14 ans, élèves du collège Gutenberg

  • Comment avez-vous entendu parler des Olympiades ?

Madaleine Tibulle (MT) : C’est Mme Awa Diack [NDLR : professeur d’anglais au collège Gutenberg] qui a nous en a parlé en tout début d’année.

Elle nous a dit que c’était une occasion de rencontrer d’autres jeunes, venus de pays étrangers, et de faire du sport dans une bonne ambiance, alors je me suis dit : « Pourquoi pas ? ».

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Madaleine Tibulle, élève de 3ème et future participante aux Olympiades des villes jumelles
  • En dehors du collège, est-ce que vous pratiquez une activité sportive l’un et l’autre ? Vous avez un programme d’entraînement avant la compétition ?

Henoc Massamba (HM) : Je fais du foot depuis l’âge de 4-5 ans. J’ai commencé en Espagne, à Valence, où je vivais alors. Et maintenant, je joue avec le SHOC.

MT : Je fais du basket depuis quelques années, je m’entraîne au GBCH. Le sport, c’est un truc important dans ma vie, je fais 4 entraînements par semaine en moyenne. Mais pour participer à cet évènement, je pense qu’il n’y a pas besoin d’être sportif, il faut juste vouloir faire la rencontre d’autres personnes.

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Henoc Massamba, élève de 3ème et futur participant aux Olympiades des villes jumelles
  • Qu’attendez-vous de ces trois jours ?

MT : C’est cool de pouvoir faire du sport, comme aux Jeux Olympiques. J’aime bien regarder les JO à la télé d’habitude et là, c’est nous qui allons pouvoir les vivre d’une certaine manière. C’est bien aussi de pouvoir se dire qu’on va rencontrer des centaines de jeunes d’autres cultures, qui ont une vision des choses différentes. Je me dis qu’on va passer un bon moment.

HM : Moi aussi, je trouve ça bien de rencontrer des jeunes qui ne vivent pas comme nous, ne pensent pas comme nous. Et puis, ça va nous faire parler en anglais, ce qui est bien pour progresser.    

Le collège Gutenberg, creuset culturel

Membre à part entière du conseil d’administration du Carré international,  le collège Guttenberg cultive depuis de nombreuses années la tolérance par le biais de la rencontre entre des jeunes de différents pays. « Chaque année, je mène des projets qui cherchent à ouvrir les ados aux autres cultures, explique Awa Diack, professeur d’anglais et référente pour les Olympiades dans l’établissement. C’est d’autant plus important que le Covid a empêché les jeunes de se voir et les a enfermés dans leur petite réalité sociale. »

 

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Awa Diack, enseignante d'anglais au collège Guttenberg

L’enseignante a ainsi réussi à mobiliser 12 élèves du collège pour participer aux futures Olympiades. « Pour eux, c’est une super ouverture sur le monde. C’est un certain engagement qu’on leur demande car il faut être présent durant trois jours, il faut participer à des réunions préparatoires pour qu’ils connaissent le Vigneau et puissent faire la visite eux-mêmes aux jeunes qui viendront de loin…Mais au final, ils en ressortiront incroyablement grandi. »