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Solidarités

Anaïs Le Ménahèze : « La lutte contre la grossophobie, un combat à partager »

Publié le | Mis à jour le

La jeune Herblinoise a pour projet de rejoindre les Pyrénées à vélo et s’y prépare d’arrache-pied depuis plusieurs mois. C’est son défi contre ce qu’elle appelle sans ambages la grossophobie.

Le départ est prévu dimanche 24 septembre à 9h depuis les Nefs de l’île de Nantes. Pendant deux semaines, Anaïs va parcourir les 1 000 km qui la séparent de Lourdes où son frère habite. « Je ne suis pas croyante mais j’ai voulu garder cette destination comme un clin d’œil à ma problématique » explique amusée Anaïs en référence au jeu de mots.

Ce défi, elle a décidé de l’organiser pour se motiver à reprendre le sport et à combattre à nouveau l’obésité après une première tentative il y a 5 ans. « Mon frère m’a dit « cap’ ou pas cap’ de venir jusqu’à chez moi à vélo ? », je lui ai répondu cap’ ! » sourit Anaïs. La jeune femme empruntera la Vélodyssée jusqu’à Biarritz puis direction Lourdes. « Là, ce sera sans doute un peu plus dur. », concède la jeune femme.

Mon combat est de changer les mentalités et de stopper les préjugés. Il faut arrêter de croire que les personnes grosses mangent n’importe quoi, ne font pas de sport. L’obésité est une maladie. Mon but n’est pas de perdre des kilos mais de montrer qu’on peut être bien psychologiquement en étant gros. Il faut s’assumer tel que l’on est.

Anaïs le Ménahèze - Herblinoise

Pour donner vie à son ambition, la jeune femme s’est rapprochée de deux associations : SOS Discrimination et SRAE nutrition qui soutiennent toutes les deux le projet. SOS Discrimination accompagnera Anaïs dans ses actions de sensibilisation auprès des écoles à son retour. Quant à SRAE nutrition, cette association l’a mise en relation avec une réalisatrice pour concevoir un film sur son combat. La jeune femme est également accompagnée par la Maison de santé de Bellevue qui l’a aidée à reprendre le sport avec plaisir en tenant compte de sa morphologie. « On peut adapter un vélo, faire des exercices adaptés et puis les professeurs sont là pour nous soutenir en cas de courbatures par exemple ». Un exemple de ténacité que l’on peut suivre et soutenir sur Instagram et Facebook. Bonne route Anaïs !