Festival : Les Beaux Jours arrivent !

La programmation est ficelée, les affiches imprimées, les réservations ouvertes et l’équipe d’ONYX, organisateur du festival, dans les starting-blocks pour cette 4^e édition des Beaux Jours.

Malgré les coupes budgétaires qui assombrissent le ciel du monde des arts et du spectacle vivant, la Ville maintient son engagement. “ Nous ne nous substituons pas aux collectivités qui ont choisi de ne pas renouveler leurs subventions, mais nous gardons le cap d’un service public de la culture qui participe activement à la cohésion sociale ”, souligne Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain. Nous continuerons de défendre tout ce qui permet de faire société. ”

La culture comme outil pour créer du lien : voilà qui sied bien aux Beaux jours. “ Le choix du cirque et de la musique n’est pas anodin, rappelle Gaëlle Lecareux, directrice d’ONYX. Ce sont deux disciplines exigeantes qui restent populaires. Le cirque draine tout un imaginaire dans l’esprit des gens. De la fête, des prouesses et un propos. Nous avons choisi des artistes qui ont des choses à dire et qui font dialoguer ces arts. ”

Le lien se tisse avec le public, mais aussi avec les associations locales qui participent pleinement à l’événement en proposant des stands pour se restaurer (voyage culinaire garanti), des initiations (danse, chessboxing, fit volley, etc.), des sensibilisations au handicap et à la cause humanitaire.

Cette année, les Beaux Jours se déroulent en deux temps. Le premier acte se jouera du 10 au 14 juin, au parc du Clos Fleuri, avec le Campement Stroh, imaginée par La Fausse compagnie, des artistes en résidence dans le quartier du Grand Bellevue depuis 4 ans. De ces années est né ce campement Stroh où les visiteurs pourront profiter, tout au long de ces journées, d’installations foraines et sonores, d’un manège, de moments de musique…

13 spectacles de cirque sont à l’affiche. 13 propositions alléchantes que l’on soit  spectateur averti ou novice. Sans trop en dévoiler, voici ce qui vous attend du 26 au 29 juin :

– Des sensations fortes avec 78 tours. Pendant 35 minutes, trois artistes vont raconter le vertige, la peur, le risque dans une roue de la mort. Une performance acrobatique et totalement hypnotique.

– Des performances quasi-olympiques avec le Belvédère. Qui a eu cette idée un peu folle de courir un marathon en jonglant ? Johan Swartvagher ! Cette fois, il va jongler deux heures durant tout en parlant au public depuis un belvédère.

– Des clichés battus par KO avec Borderless. Une Mexicaine et un Américain s’emparent des  clichés de leurs pays respectifs pour les battre en brèche.

– Des vélos ! Hasard ou signe des temps, deux compagnies font du vélo un « personnage » à part entière de leur show comme les Hispaniques de Mentir Lo Minimo. Un spectacle qui parle du rapport aux corps et fait passer du pignon de l’émotion à celui de la franche rigolade. Les 9 artistes de la bande à Tyrex propose, ni plus, ni moins qu’un ballet cycliste rock’n’roll.

De l’intimiste au très festif, 7 concerts sont également au programme. 7 spectacles comme autant d’invitation à voyager :

– En Amérique du sud. Une des plus grandes voix de la musique afro-cubaine, Martha Galarraga, sera accompagnée, le 28 juin, par l’orchestre cubain de la Maison des Arts. Un aller direct pour Cuba qui invite à faire un crochet, le même soir, par la Colombie dans la foulée avec Julián Mayorga, un ovni drôle et explosif qui revisite la cumbia, genre musical traditionnel né en Colombie.

– Entre les frontières de la musique électronique, de la pop et du punk familial. Alexandre Labbé, programmateur musical du festival l’assure : « Lolomis, groupe qui navigue entre punk et musique balkanique, est un concert familial. » Autre style, l’artiste Kabeaushé propose un périple multi-destinations puisqu’il pioche dans tous les styles : de Grace Jones à Kanye West. Certains voyagent depuis leur canapé… Ce sera le cas de Lolina qui investit la scène avec un sofa pour décor, une guitare et sa voix. Rien de plus pour décoller vers sa musique pop électro expérimentale.

– En vélo-électro. Le deux-roues sera encore à l’honneur avec JOUBe. Le musicien parcourt la France  sur son vélo qu’il s’applique à transformer en instrument, une fois sur scène. Déroutant !