La journée de sensibilisation du para-badminton fait le plein

Pascal, joueur en fauteuil de para-badminton depuis début septembre, est venu spécialement pour l’occasion, accompagné de sa femme Sophie. “ Zen, convivial et sympa ”, le cinquantenaire, résume bien l’esprit de la journée organisée le 19 septembre au complexe sportif du Vigneau.

Toute la journée, des élèves de CAP coiffure du lycée Pierre Macon, des personnes d’un établissement de services d’aide par le travail (ESAT), des salariés de l’entreprise Hardis Group, des joueurs et joueuses confirmés ou simples curieux se sont relayés sur les terrains du BCSH. Après s’être essayée au tir à l’arc, à la danse et au basket, Émilie découvre le para-badminton pour la première fois. Venue avec son ESAT, elle savoure pleinement le moment : “ J’adore, c’est une belle journée et ça fait une sortie. ”  Audrey Bellia-Sauvage, ex-championne de France de para-badminton et maintenant membre de la commission “ Para-bad et éco-responsable ” précise : “ Deux personnes vont s’inscrire au para-bad grâce à cette journée. ” 

La journée de sensibilisation au para-badminton a permis d’initier le grand public à ce sport méconnu. Kilian Brochard, agent de développement au sein du Comité départemental, rappelle : “ Les fauteuils sont rares. ” Le club dispose de huit fauteuils dont trois spécifiquement pour des joueurs du club. Audrey Bellia-Sauvage dénonce le coût exorbitant des fauteuils, dont le prix oscille entre “ 3  500 et 9 000 euros. ”
Toujours souriant, Pascal, guide les participants en leur prodiguant des conseils et leur montrant les gestes à reproduire avec simplicité et bienveillance. Cette journée de sensibilisation est avant tout une belle aventure humaine poursuit le néo-joueur -et déjà passionné- de para-badminton : “ Je joue trois fois par semaine, même si je vais devoir ralentir un peu car c’est fatigant. Mais aujourd’hui, c’est surtout l’occasion de faire des rencontres. ”