Culture
Blue Moon Club : un club au clair de lune
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Chaque dernier jeudi du mois en fin de journée, le théâtre ONYX vous donne rendez-vous au Blue Moon Club. Un endroit convivial et ludique, où l'on peut profiter d'une ambiance after-work, avec bar, jeux, discussions, le tout suivi d'un concert.
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Siroter un verre au sortir du travail entre collègues ou amis. Et profiter d’une heure de concert dans une ambiance intimiste de club de jazz. Bienvenue au Blue Moon Club. Ici, dans les entrailles du théâtre ONYX, on profite, chaque dernier jeudi du mois, d’un cadre convivial pour découvrir de jeunes artistes ou des formations déjà éprouvées.
L’idée de départ du Blue Moon Club, c’est effectivement de proposer aux spectateurs et spectatrices une expérience conviviale, faite de découvertes et de proximité avec les artistes, explique Jérôme Binet, programmateur musical. On vient ici sans forcément connaître celles et ceux qui sont sur scène.
Si on s’est inspirés de l’atmosphère d’un club de jazz, le Blue Moon Club s’ouvre néanmoins à de nombreuses esthétiques musicales. Cette année, par exemple, on retrouve du rap, de l’électro-pop, de l’urban soul…
Au programme justement de cette deuxième saison du Blue Moon Club, une polyphonie de styles et d’univers. Première à entrer en scène le jeudi 26 octobre, Élodie Rama est une chanteuse au timbre chaud et aux multiples facettes, qui incorpore des éléments de soul, de R&B ou de pop. L’artiste, épaulée durant plusieurs années par la Ville de Saint-Herblain à travers les studios Terminus 3 et son dispositif d’accompagnement aux musiques actuelles, a sorti cette année son deuxième album (Constellations). Où l’on retrouve entre autres plusieurs featurings remarquables (et remarqués) avec Akhnetaton (IAM), La Chica, Teme Tan…
« La particularité de Terminus 3, qui a notamment révélé des artistes comme Coline Rio ou Zaho de Sagazan, c’est d’aider à l’émergence d’artistes dans la durée. D’où la présence, au-delà de leur qualité musicale, d’artistes comme Élodie Rama ou Klem H [NLDR : chanteuse d’électro-pop programmée le jeudi 25 avril] », relève Jérôme Binet.
Autre date à ne pas manquer, le jeudi 29 février, avec le groupe Pamela, projet polymorphe et pour la première fois porté sur scène. Imaginé par Sam Spent (qui a notamment œuvré chez Von Pariahs), Simon Quenea et Pierre Cheguillaume (issus de la formation nantaise Inuït), Pamela résume bien l’esprit du club aux teintes bleutées : donner sa chance à toutes les expérimentations musicales. Et rien que pour ça, on en redemande.